Le gouvernement français encourage l’utilisation du vélo dans les villes de France lors de la sortie du confinement. La raison de cela est simple car le vélo permet de respecter la distanciation sociale et de réduire la pollution de l’air qui est un facteur aggravant du COVID-19. Puis, il s’agit aussi d’un moyen de transport pratique et économique.
Parmi les mesures prises, il y a lieu de citer par exemple l’aménagement de pistes cyclables provisoire, la construction de parkings supplémentaires pour deux roues et le lancement d’un plan de millions d’euros par le ministère de la Transition écologique et solidaire.
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Les objectifs visés par le gouvernement français
Pour renforcer la pratique du vélo en milieu urbain et pour faciliter la circulation des cyclistes, le gouvernement ainsi que ses prestataires se sont basés sur des leviers importants. Ils projettent de réduire le nombre de voies affectées au trafic motorisé et ils pensent élargir les aménagements cyclables existants.
Mis à part cela, ils veulent aussi agir sur les emplacements de stationnement motorisé et ils souhaitent modifier le plan de circulation pour garantir un faible trafic motorisé. Enfin, ils tentent également de modérer la vitesse et d’autoriser les cyclistes dans les couloirs de bus.
Les aménagements prévus à Paris et à Lyon
La maire de Paris Anne Hidalgo, prévoit l’aménagement de 50 km de coronapistes à l’approche du déconfinement et elle cible particulièrement des endroits stratégiques comme l’avenue du Général Leclerc, le boulevard Saint-Michel et le tunnel de l’étoile.
Du côté de la capitale des Gones, le gouvernement envisage l’aménagement de 77 km de voies cyclables dans la ville de Lyon et songe aussi à remplacer certaines voies de circulation de véhicules motorisés par des pistes pour deux-roues. Ajouté à cela, il augmente la prime à l’achat d’un Vélo à Assistance Electrique à 500 euros et il met en place un parc vélo temporaire et sécurisé de 40 places.
Les mesures prises dans les métropoles étrangères
Il convient de noter que l’idée de multiplier les pistes cyclables temporaires concerne aussi les métropoles étrangères. Dans la ville de Bogota par exemple, la maire Claudia Lopez a fait construire 76 kilomètres de pistes cyclables supplémentaires, en plus de la politique de transport de la ville qui se traduit par des mesures de limitation du trafic routier le dimanche.
A New York, une partie de la deuxième avenue a été transformée en piste cyclable. Et il en va de même pour les autres villes étrangères telles que Calgary, Mexico, Séville, Philadelphie et Berlin.